Luanda, officiellement fondée le 25 janvier 1576, continue de figurer en tête du classement du réseau hôtelier du pays, avec un total de 109 hôtels et 50 complexes hôteliers dont beaucoup sont durement touchés par la crise économique depuis fin 2014. Principale porte d’entrée des touristes étrangers dans le pays, l’ancien São Paulo d’Assunção de Loanda a enregistré, au cours des dix dernières années, une augmentation substantielle du nombre d’hôtels.
Les données officielles du ministère de l’hôtellerie et du tourisme indiquent qu’en 2009, la capitale angolaise ne comptait que 27 hôtels, soit 82 de moins que le nombre actuel. Outre les hôtels, la ville compte 63 pensions hôtels, 12 hôtels de villégiature, 37 auberges de jeunesse, 7 abris, ainsi que 2 appart’hôtels. Depuis l’organisation de la CAN 2010, le réseau d’hôtels et de réseaux similaires s’est développé à Luanda. Mais au cours des quatre dernières années, leur taux d’occupation a sensiblement chuté. Une baisse consécutive, selon les autorités du secteur, au départ de nombreux ressortissants étrangers en raison de la crise économique.
Face à cette situation, certains hôtels et des établissements similaires construits pour accueillir les touristes et les sportifs à l’occasion de la CAN 2010 sont déjà presque inopérants ou « à moitié vides ». Un autre problème qui impacte négativement le marché hôtelier à Luanda est le coût élevé de la plupart des hôtels dont le prix d’une nuitée s’élève, en moyenne, à 300 000 Kwz, l’équivalent de 850 euros) .|Jossart Muanza (AEM)