Album « Divorce à l’amiable » : Nzuzi Makambo bientôt à Kinshasa pour la poursuite des travaux

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Après Paris où le gros du travail s’effectue, c’est à Kinshasa, le berceau de la rumba odemba, que Nzuzi Makambo a choisi de poursuivre les enregistrements de son album « Divorce à l’amiable ». Dans la capitale congolaise, trois gros calibres de la musique vont intervenir au chant et aux guitares. Un travail qui viendra s’ajouter aux prestations réalisées à Paris par des noms tout aussi ronflants comme les chanteurs Josky Kiambukuta, Luciana Demingongo, Elba top, Malange de Lugendo, Endho et Delvis salseiro. Dès son retour en France, le chanteur va s’atteler au mixage et au mastering pour une sortie « quasiment dans la foulée ».

Parmi les grands artistes sélectionnés à Kinshasa, l’un est le héros d’un titre qui lui est dédié : une chanson dans le style salsa chantée en solo par Delvis Salseiro. Dans cette chanson, Nzuzi Makambo souligne les mérites de ce géant de la musique congolaise et rappelle son parcours exceptionnel, exemplaire. Un hommage appuyé, émouvant à cet artiste qui l’aura beaucoup inspiré. À l’écoute de ce morceau, on est vite captivé, séduit autant par la beauté du texte que par le rythme et les mélodies. Un chef-d’oeuvre signé des mains de maître par un artiste talentueux qui joue déjà dans la cour des grands.

En fin connaisseur, le guitariste Caien Madoka qui, avec Luciana de Mingongo, co-assure la direction artistique de cet album est intarissable pour parler de Nzuzi Makambo : « C’est un bon parolier qui, jusque là, a évolué dans l’ombre et dont les oeuvres cédées à des tiers ont toujours accroché. Je vous assure qu’il va beaucoup surprendre agréablement ceux qui ne le connaissaient pas. » Le guitariste souligne une forme de fraîcheur que contiendra son album – qui est une autoproduction et pour la réalisation duquel Nzuzi Makambo s’est donné les moyens de ses ambitions : « C’est l’un des grands paroliers que compte la RDC et qui apporte un nouveau souffle à la musique de son pays. Ça sera un produit de haute qualité artistique, riche en textes et mélodies, je parie que les deux Congo et l’Angola vont l’adopter et danser aux sons de sa musique. Il s’agit des chansons qu’un père pourra écouter et danser avec sa fille et la maman avec son fils, car il n y a pas d’obscénités ni de bruits inutiles, c’est de la vraie et véritable rumba de nos aînés. »

Autre gage de succès fortement pronostiqué selon Caien Madoka : « Nzuzi Makambo veut faire la musique que son idole, le poète Lutumba Simaro a toujours faite mais avec un nouveau son. Or pour marcher sur les pas de Lutumba, il faut être assez costaud en écriture (texte) et sur ce point Nzuzi est très fort »

Elba Top ressuscite Madilu System

Pour sa part, le chanteur Elba Top, par sa voix, rappelle avec maestria feu Madilu System et explose dans une chanson sur les églises de réveil et ces « faux pasteurs et faux prophètes » qui pullulent. Son coup de cœur est cependant un autre titre : « Congo na biso » qu’il juge « très riche en texte. C’est une chanson qui va confirmer aux yeux du public et du monde que Nzuzi Makambo est un grand parmi les grands, un parolier hors pair… » |Jossart Muanza (AEM)

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