L’Angola a intensifié son action de réduction des hydrochlorofluorcarbures (HCFC), ces gaz organiques utilisés comme gaz réfrigérants et comme agents propulseurs dans les aérosols coupables d’affecter la couche d’ozone. Selon Syanga Abilio, le secrétaire d’État aux technologies de l’environnement et à la qualité de l’environnement, « l’objectif est de réduire les HCFC de 10 % d’ici 2015 dans la perspective de leur élimination totale d’ici 2030, échéance fixée pour les pays développés, soit dix ans plus tôt que le terme fixé par le Protocole de Copenhague pour les pays en voie de développement ». Le ministre a fait cette déclaration à l’occasion de la Journée internationale pour la préservation de la couche d’ozone, célébrée le 16 septembre.
Pour y parvenir, le nouveau régime douanier qui va entrer en vigueur à partir de Janvier 2014, prévoit l’interdiction d’entrée sur le territoire angolais des substances qui devaient être éliminées jusqu’à 2010. Pour rappel, certains pays ont sollicité un moratoire pour l’utilisation de certaines substances réglementées par le Protocole de Montréal nécessaires à la production de certains produits pharmaceutiques, également indispensables à l’industrie de transformation alimentaire et à l’industrie aéronautique. N’empêche Syanga Abilio appelle les importateurs nationaux et étrangers à « opter pour des solutions alternatives que le marché présente concernant les substances soumises à contraintes ».
Le ministre en a profité pour expliquer la motivation de son gouvernement : « Il est important que les gens prennent conscience qu’une planète terre durable dépend nécessairement de la protection de la couche d’ozone. À cette fin, nous sommes tous concernés par la lutte contre les substances qui continuent à endommager la couche d’ozone, sans pour autant négliger l’éducation et la sensibilisation de la société ». Et souligner la nécessité d’une plus large mobilisation : « toutes les actions que le pays a réalisées sont sans doute le résultat de l’engagement et du dévouement de tous les partenaires concernés par la cause en vue d’améliorer la qualité de vie de la population » Et le vice-ministre de saluer les services de douane dans la mise en œuvre de la réglementation sur les substances nocives à la couche d’ozone.
Pour rappel, l’engagement de l’Angola dans cette campagne a valu à ce pays, en 2012, un diplôme de mérite du secrétariat de l’Ozone du Programme des Nations-Unies.|Jossart Muanza(AEM)
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