Une société anonyme publique devrait être chargée de la gestion et de l’exploitation des aéroports tandis que l’Entreprise nationale de navigation aérienne (Enana) conserverait ses prérogatives concernant le trafic aérien et la sécurité. Il s’agit là d’une proposition du comité de direction qui attend l’approbation du gouvernement. La décision de maintenir Enana à 100% publique est liée à la sécurité nationale : « Même dans les pays aux réalités très proches de l’Angola, la gestion de l’espace aérien est entièrement assurée par des entités publiques« , a déclaré une source proche du dossier.
Les prévisions économiques de l’entreprise seraient rassurantes selon la direction : « Le tarif appliqué au trafic aérien représente environ 30% des revenus actuels d’Enana avec une perspective de croissance avec l’augmentation de la couverture de l’espace aérien ». A cet effet, la société prévoit l’acquisition de nouveaux instruments de navigation tels que des radars, le VOR, le VHS-ER, ainsi que d’autres moyens également inscrits dans le plan de développement de 2018 à 2022.
En septembre 2018, le président de la République avait dissout le conseil d’administration d’Enana et créé, sous l’autorité du ministère des Transports, une commission de gestion chargée de la restructuration de l’entreprise.|Jossart Muanza (AEM)