La chaîne de télévision Euronews prévoit de diffuser cette année une série des reportages sous le titre Business Angola consacrés aux secteurs qui offrent des perspectives de croissance dans le cadre du programme de diversification économique. Pour s’assurer une large audience à l’international, ces reportages seront diffusés dans 12 langues : l’allemand, l’arabe, l’espagnol, le persan, le français, le grec, le hongrois, l’anglais, l’italien, le portugais, le russe et le turc destinés. L’objectif de la chaîne : toucher au moins 320 millions de foyers.
Les secteurs concernés tels que les télécommunications, le pétrole, les banques et l’agriculture, font partie du plan de privatisation du gouvernement : “L’État n’est pas compétent pour diriger des entreprises et nous devrions laisser ceux qui ont plus de talent le faire » a déclaré Vera Daves, le secrétaire d’Etat aux Finances et au trésor. Les entreprises publiques à privatiser appartiennent aux secteurs des télécommunications, du pétrole, des mines, de l’agriculture, de la banque et des assurances. Le programme, qui est organisé avec la Commission des marchés des capitaux et l’Institut d’État pour la gestion des actifs et des participations de l’Etat (IGAPE), devrait être mis en œuvre sur trois ans, soit d’ici 2021. Selon une série de documents publiés en décembre sur le site Web du FMI, concernant l’assistance financière demandée par le gouvernement angolais, le Plan de développement national angolais prévoit la liquidation d’entreprises publiques non viables jusqu’en 2019 et la privatisation d’au moins 20 entreprises d’État non stratégiques et la vente des actions d’ici 2022.
Le document d’appui à l’accord d’assistance entre le FMI et le gouvernement angolais indique que les autorités de Luanda se sont engagées à réduire la participation directe de l’État à l’économie.
« Le gouvernement va approuver un nouveau programme de privatisation dans les 90 jours. En outre, nous avons l’intention de finaliser la privatisation des entreprises publiques financièrement viables dans les deux ans suivant l’approbation de la loi par l’Assemblée nationale », indique le texte. | Jossart Muanza (AEM)