Félix Tshisekedi : 24.000 dollars des frais d’hôtel par jour et par personne, un journal suisse s’insurge !

A lors qu’en temps normal, une chambre « grand luxe » coûte moins de 1.000 dollars à l’hôtel 5 étoiles Quellenhof de Bad Ragaz  SG en Suisse, le président Félix Tshisekedi et 5 personnes qui l’ont accompagné, du 20 au 23 janvier 2025, au Forum économique mondial ont dépensé chacun… 24.000 dollars par jour. De quoi susciter l’ire du journal suisse  Die Weltwoche dans son édition du 5 février 2025 : « Le séjour des invités congolais du Forum économique mondial qui a coûté près d’un demi-million de dollars semble difficile à expliquer et pas seulement en raison de la pauvreté dont souffre la population du Congo (…) Selon les données de la FAO, 35 pour cent de la population est sous-alimentée. Plus d’un enfant sur quatre au Congo serait « chroniquement sous-alimenté », 33 millions de personnes n’ont pas d’accès sûr à l’eau potable. »

La pilule ne passe pas en Suisse dont le gouvernement a versé, en 2023, 37 millions de dollars au titre d’aide au développement à la République Démocratique du Congo pour un cumul de 178 millions de dollars depuis cinq ans. Les confrères enragent au point de donner ce titre accusateur à l’article « Aide au développement pour les élites congolaises ».

La probité du pouvoir de Kinshasa en prend un sacré coup dans les lignes de ce média : « La République démocratique du Congo est l’un des pays les plus pauvres du monde. Elle ne remplit ni les critères d’une démocratie ni ceux d’un État de droit. La corruption qui y règne est indescriptible et se caractérise par un misérable 162e rang sur 180 États. ».

Christoph Mörgeli, auteur de l’article, est tellement remonté qu’il en perd le sens de la mesure avec cette dernière charge : « Le président Tshisekedi se targue d’avoir obtenu un diplôme universitaire en « marketing et communication » à Bruxelles, bien que le document correspondant soit un faux. Il a également affirmé avoir obtenu 38,6 % des voix lors des premières élections, alors que les observateurs électoraux estiment qu’il n’en a obtenu que 20 %. La conférence épiscopale catholique du pays a qualifié de « catastrophe » les secondes élections qui auraient donné 73,3 % des voix à Tshisekedi.|La rédaction d’AEM