« Nous avons déjà beaucoup de réservations de la part des clients nationaux et étrangers et qui ont déjà versé une caution» a révélé Diogo de Carvalho, le directeur général de la société commerciale InfraSat, filiale d’Angola Telecom, chargée de la gestion du portefeuille des services par satellite. Selon le gouvernement angolais, le premier satellite angolais lancé le 26 décembre 2017 représente une opportunité pour les opérateurs téléphoniques des pays africains du fait de sa zone de couverture qui inclut non seulement l’Afrique, mais aussi l’Europe. Ces opérateurs pourront désormais fournir le service de téléphonie mobile via Angosat-1.
Le satellite angolais, Angosat 1, récemment mis en orbite et qui a été lancé depuis le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, a coûté plus de 400 millions de dollars. Un investissement que l’État angolais prévoit de récupérer dans un délai de deux ans et d’embrayer, dans la foulée, sur d’autres projets de construction de satellites.
Si les essais prévus pour deux mois sont concluants, Angosat-1 permettra d’améliorer les communications et de réduire leur coût comme l’a décrit Manuel Homem, le secrétaire d’État aux technologies de l’information : « La téléphonie et les services de transmission de données à l’échelle nationale subiront un impact positif même dans les régions éloignées, les services seront plus facilement connectés aux grands centres urbains, les gains d’Angosat-1 seront transfrontaliers, la qualité de diffusion de la radio et de la télévision va s’améliorer ».
Sur le plan économique, le pays annonce une conséquente économie des devises étrangères car les opérateurs nationaux payeront en Kwanzas des services qu’ils payaient jusqu’alors pour l’ensemble des entreprises qui opèrent en Angola 15 à 20 millions de dollars par mois.|Jossart Muanza (AEM)