La France va envoyer en Angola des entrepreneurs agricoles avec l’objectif de développer la capacité de produire et de transformer les produits agricoles dans le pays. L’information a été livrée récemment, à Luanda, par Dominique Lafont, le président du Medef, le syndicat patronal français. C’était lors d’un séminaire organisé par le groupe de chefs d’entreprise de l’Angola ( Lide ) et le Medef, dans le cadre de la visite de 4 jours en Angola d’une délégation de 61 hommes d’affaires français .
Les entrepreneurs français ont reçu diverses informations sur les opportunités d’affaires et d’investissements en Angola où les hommes d’affaires angolais attendent des partenaires solides et crédibles dotés de la capacité financière d’investir dans le pays Une belle opportunité selon José Massano, le gouverneur de la Banque nationale d’Angola : « l’environnement macroéconomique dans le pays est propice à l’investissement , il se traduit par un taux d’inflation de 7% et une dépréciation du Kwanza de 2% par rapport au dollar contre un taux moyen de dépréciation de 4% pour la région »
Des facilités pour les investisseurs
En plus de la procédure de création d’entreprise en moins de 48 heures dont pourrait profiter les investisseurs français, ceux-ci pourraient compter sur l’ANIP qui encourage les investissements étrangers dans l’agriculture, l’éducation, la santé, l’industrie de transformation et d’autres secteurs qui favorisent l’emploi. À ce propos, il faut noter que les employeurs ont l’obligation d’embaucher 70 % de nationaux minimum. Par ailleurs, le président de l’Association Industrielle d’Angola, José Severino, a proposé la révision à la baisse du montant minimum de l’investissement privé étranger qui est aujourd’hui fixé à un million de dollars. Condition selon lui pour encourager davantage l’entrée des petites et moyennes entreprises étrangères dont le pays a fortement besoin.|Jossart Muanza(AEM)