Un arrêt cardiaque aurait emporté, le jeudi 9 janvier à Paris, à l’âge de 50 ans, l’une des plus poétiques plumes de la musique congolaise : Colombani Wa Senga.<.
Au mois de décembre, on a vu Colombani Wa Senga, le Poète, multiplier ses apparitions dans les médias en ligne pour annoncer la sortie imminente de son deuxième album intitulé La parcelle m’appartient. L’artiste en a profité pour rappeler ses collaborations, en son temps, avec des chanteurs célèbres de son pays à qui il a cédé des textes comme Emeneya (Wilo Mondo, Sans préavis), Bozi Boziana, Awilo Longomba, mais aussi et surtout Papa Wemba et Koffi Olomide pour la chanson Lityo ya calendrier dans l’album Wake Up.
Outre ses collaborations, en souvenir de celui que ses pairs appelaient aussi Megaboule, on gardera l’album de neuf titres Preuve par 9 sorti en 1999 et qui lui a valu le prix de la révélation de l’ année dans son pays d’origine, la RDC. On lui devra aussi des expressions devenues cultes grâce à Papa Wemba : Nzela ya makolo ez’a na sens unique te, traduisez « à l’inverse d’un automobiliste, il n’ y pas de sens unique pour un piéton », Bolingo ezalaka na jour férié te, «en amour, il n’ y a pas de jour férié», Kobenga mbwa na sifflet ez’a kofinga ye te» |Jossart Muanza (AEM)